Toutes mes réponses sur les forums
-
-
- Sujets : 12
- Réponses : 1816
- Messages : 1828
alessandro315 novembre 2022 at 13 h 56 min #23436Bonjour les zamis, de passage au bar pour une fois ! Beau ciel bleu sur Toulouse aujourd’hui, même si les températures commencent (enfin…) à fraichir un peu !
- Sujets : 12
- Réponses : 1816
- Messages : 1828
alessandro315 novembre 2022 at 13 h 54 min #23435@patavo26 : Je n’ai pas pu aller encourager nos Amazones, j’étais sur Albi où nous avons fêté les 80 ans de ma ma maman en lui organisant une petite surprise, repas au restau avec ses frères et sœurs. Il y a des priorités dans la vie… Mais ça me fait un peu râler car ça fait deux fois que je les rate dans le coin puisqu’elles ont également déjà rencontré les Albigeoises et que je n’ai pas pu les voir non plus.
- Sujets : 12
- Réponses : 1816
- Messages : 1828
alessandro315 novembre 2022 at 13 h 47 min #23434Franchement je ne sais pas quoi jouer sur cette rencontre !
- Sujets : 12
- Réponses : 1816
- Messages : 1828
- Sujets : 12
- Réponses : 1816
- Messages : 1828
- Sujets : 12
- Réponses : 1816
- Messages : 1828
alessandro3129 octobre 2022 at 14 h 20 min #23393Bonjour les amis, fin prêt pour notre 1er (et pas dernier j’espère…) tour de coupe face au RAF. Match retransmis gratos apparemment par ASSE.TV à partir de 14h45.
Bon match, ALV !
- Sujets : 12
- Réponses : 1816
- Messages : 1828
alessandro3129 octobre 2022 at 14 h 16 min #23392C’est bien de s’occuper de ses parents tant qu’on a la chance de les avoir 😉
- Sujets : 12
- Réponses : 1816
- Messages : 1828
- Sujets : 12
- Réponses : 1816
- Messages : 1828
- Sujets : 12
- Réponses : 1816
- Messages : 1828
- Sujets : 12
- Réponses : 1816
- Messages : 1828
- Sujets : 12
- Réponses : 1816
- Messages : 1828
alessandro3112 octobre 2022 at 15 h 16 min #23286La suite, entretien :
« La mise en place d’une carte de supporteur est une aberration »
Louis Historien, spécialiste du supportérisme radical L’auteur du livre Ultras, les autres protagonistes du football (1), revient sur la situation du hooliganisme en France, alors que la politique de gestion des supporteurs a été plusieurs fois mise à l’épreuve récemment.
» À quel point la culture du hooliganisme vous semble-t-elle enracinée en France ?
La culture du hooliganisme est active en France depuis quatre décennies. Cependant, il faut faire une distinction entre des hooligans (des supporteurs radicaux qui cherchent l’affrontement avec leurs homologues) et des actes déviants de différentes natures (fumigènes, intrusion sur l’aire de jeu, voire rixes) qui ne sont pas le fait de hooligans à proprement parler mais plutôt d’ultras. Ces derniers se distinguent des hooligans, car la violence n’est pas au centre de leurs pratiques, ils sont là pour soutenir et défendre activement leur club mais sont parfois impliqués dans des troubles. Enfin, par rapport à l’Allemagne, aux Pays-Bas, voire à l’Angleterre, la France compte moins de hooligans.
Néanmoins, malgré un nombre assez faible, une nouvelle génération de hooligans est active et a adopté de nouvelles méthodes. Ils s’inspirent désormais de leurs homologues d’Europe de l’Est, qui ont transformé le hooliganisme à partir du début du XXIe siècle. Pour éviter les forces de l’ordre, ils se confrontent le plus souvent loin des stades, lors de rendez-vous où le nombre de combattants est déterminé. Ce sont des adeptes de sports de combat qui s’entraînent et se mesurent ensuite lors de ces affrontements. Les incidents causés par les hooligans russes lors de l’Euro 2016 ont impulsé une nouvelle dynamique à ces méthodes.
Avec le rapport d’Alain Bauer sur les confrontations entre supporteurs, la Ligue de football professionnel (LFP) a-t-elle selon vous pris enfin à bras-le-corps la question de la violence ?
C’est une solution de façade. Ce monsieur n’a aucune connaissance en la matière alors qu’il existe des experts et des structures comme l’Instance nationale du supportérisme, ainsi que le rapport parlementaire de la mission d’information commune sur le régime des interdictions de stades et le supportérisme de mai 2020, coordonné par les députés Marie-George Buffet et Sacha Houlié. Ce travail de qualité analyse les échecs de la politique du tout répressif et suggère des préconisations pertinentes.
Dans le rapport d’Alain Bauer, les idées d’instaurer une carte de supporteur ou une billetterie nominative sont des aberrations qui ne fonctionnent pas pour lutter contre la violence, comme le montre l’exemple italien, où existent depuis plus de dix ans de telles pratiques. Car le problème n’est pas d’identifier chaque spectateur d’un stade, une perte de temps, mais bien les fauteurs de troubles et les hooligans. La difficulté est que ces individus ne sont pas toujours présents dans les stades et mènent la plupart de leurs actions violentes à l’extérieur des enceintes. Enfin, il faut souligner la mauvaise gestion des foules sportives et les erreurs commises par les pouvoirs publics et les
clubs sportifs lors des nombreux incidents la saison passée.
L’événement dramatique qui a eu lieu en Indonésie le 1er octobre dernier, entraînant la mort de 131 personnes, pourrait-il arriver en France ?
Il serait absurde de comparer les stades en Indonésie et en France. La police indonésienne ne dispose pas de réelles formations pour encadrer les foules sportives et ramener le calme. Nous l’avons vu sur les images du stade de Kanjuruhan, où les virages nord et sud sont submergés par les gaz lacrymogènes tirés par les services de sécurité. De plus, les conditions d’évacuation des foules ne sont pas prévues, avec des escaliers étroits et des portes bien trop petites. Enfin, l’enceinte indonésienne était en surcapacité, avec au moins 5 000 spectateurs de trop dans les gradins. Cependant, l’organisation catastrophique de la finale de la Ligue des champions à Paris le 28 mai doit nous faire réfléchir. Ce jour-là, des supporteurs de Liverpool auraient pu mourir dans le goulet d’étranglement mis en place au niveau de la vérification des billets. Heureusement, leur calme dans une situation chaotique a permis d’éviter le pire. »
(1) Éditions Mare et Martin, 2017.
- Sujets : 12
- Réponses : 1816
- Messages : 1828
alessandro3112 octobre 2022 at 15 h 06 min #23285Un article paru dans La Croix du jour :
« Le retour de l’épineuse question de la violence dans les stades
Après le fiasco de la finale de la Ligue des champions au Stade de France, le criminologue Alain Bauer a été chargé par la Ligue de football professionnel d’un rapport sur les débordements de supporteurs dans les stades. Ses premières préconisations sont déjà critiquées par les intéressés.
C’est l’histoire d’un dialogue de sourds. Chargé en juin dernier par la Ligue de football professionnel (LFP) d’établir un rapport sur les violences entre supporteurs, le criminologue et universitaire Alain Bauer voit sa mission contestée. Celui qui a présenté fin septembre les premières préconisations du rapport, lors d’une conférence de presse, expliquait vouloir « rétablir un dialogue avec les supporteurs ». « Il s’agit davantage de contrats passés avec les fans, en bonne intelligence », avait assuré le criminologue.
Pourtant, Ronan Evain, directeur exécutif de l’association Football Supporters Europe, affirme ne pas avoir été contacté par le médiatique spécialiste. « Sauf si vous considérez qu’un message sur LinkedIn, envoyé la veille des premières fuites du rapport, est un réel contact. Nous avons constaté, et c’est regrettable, que nous n’étions pas dans la boucle. » S’il dit avoir eu une invitation de la part de la Ligue, Pierre Barthélemy, avocat de l’Association nationale des supporters, explique que cette dernière a invité la commission chargée de l’enquête à se tourner vers l’Instance nationale du supportérisme.
Une demande restée lettre morte, selon l’avocat. « Cela me fait d’ailleurs rire quand j’entends l’expression “rétablir le dialogue”, car le dialogue existe depuis des années entre les supporteurs, les clubs et la Ligue », estime-t-il. Contacté, Alain Bauer se dit disposé, d’ici à la remise de son rapport définitif vers la fin octobre, à « continuer ce dialogue, même avec ceux qui l’ont toujours refusé, par idéologie ou par procès d’intention ».
Et pour cause, un grand nombre d’incidents, la saison dernière, ont contribué à faire de ce sujet une priorité pour la LFP. Exemple parmi tant d’autres : en novembre 2021, Dimitri Payet, joueur de l’Olympique de Marseille, avait été touché par une bouteille d’eau lancée depuis les tribunes par un supporteur lyonnais. Ce dernier, rapidement identifié, avait été appréhendé, jugé en comparution immédiate et condamné à une peine de six mois de prison avec sursis et cinq ans d’interdiction de stade.
Un épisode « mal géré » pour Ronan Evain, car si la punition individuelle a été « adaptée », elle ne devait pas, selon lui, s’additionner à une punition collective à l’égard du club lyonnais. Un huis clos total avait été prononcé à l’encontre du Groupama Stadium, en plus d’une menace de retrait de points au classement du championnat. « Était-ce nécessaire de punir collectivement alors qu’individuellement cela avait été traité, rapidement et efficacement ? », s’interroge le dirigeant associatif. « Il faut sortir de la sanction collective. Nous sommes contre la double peine », répond justement Alain Bauer. Avant de nuancer : « Il faut la conserver tout de même comme argument ultime. »
Parmi les préconisations présentées en amont de la publication du rapport, une proposition sur la billetterie fait parler d’elle : la mise en place d’une carte de supporteur pour accéder aux stades. « Cela peut prendre la forme d’un mécanisme de certification du détenteur de billet », déjà utilisé à l’occasion d’un concert au Stade de France du chanteur Ed Sheeran, rappelle Alain Bauer. Une idée qui fait bondir Ronan Evain : « Ils l’ont testée en Pologne ou au Portugal et l’ont abandonnée en quelques mois. Aujourd’hui, elle est présente dans des pays comme la Turquie et la Russie, ça laisse songeur. »
Outre la supposée atteinte à l’intégrité et à la vie privée des supporteurs, réfutée par Alain Bauer, pour qui il s’agit d’une pièce d’identité classique, Ronan Evain alerte sur un effet « dévastateur » pour la fréquentation des stades : « Le premier public à fuir ce genre de procédure n’est pas le supporteur ultra mais le supporteur occasionnel. Celui qui s’apprêtait à se rendre au stade au dernier moment et profiter des derniers billets en vente sera freiné par un tel dispositif. »
Un argument là aussi balayé par Alain Bauer : « Aujourd’hui, vous avez des applications pour tout ! Certaines permettront de prendre un billet en trois minutes, ce n’est pas un contrôle nominatif qui freinera le supporteur. » Le billet nominatif suscite également des doutes : « Un tel dispositif nécessite un recrutement massif de stadiers ou de policiers, qui semble inconcevable », prévient Ronan Evain. « Imaginez un match au Parc des Princes, avec en moyenne 47 000 personnes dont il faut contrôler l’identité, en une heure et demie. C’est inimaginable. » Un avis appuyé par Pierre Barthélemy : « Pour un match du PSG, vous pouvez avoir jusqu’à 10 000 touristes. Avec ce procédé, on ne rendra pas le stade attractif. »
Les deux camps se renvoient la balle, tout en prônant le dialogue. Alain Bauer dit vouloir lutter contre un « a priori général voyant ce rapport comme quelque chose de punitif », quand les associations de supporteurs concèdent ne pas détenir de solution miracle.
De son côté, Pierre Barthélemy tient à rappeler des faits : « En France, chaque année, vous avez entre 600 et 800 problèmes liés aux supporteurs, quand 8 à 12 millions de gens se rendent dans les stades. Et les faits de violence représentent 30 % de ces problèmes. Ce n’est pas en établissant des rapports consensuels où l’on n’apprend rien que cela fera avancer les choses. Les associations de supporteurs continuent de dialoguer, mais c’est à la police et à la justice d’agir sur les comportements délictueux. Ce ne sera jamais à 30 000 personnes de payer pour le comportement de deux ou trois. »
« En France, il manque une vraie politique de gestion des supporteurs, tranche le sociologue Nicolas Hourcade, spécialiste du supportérisme en football. On ne sait jamais qui agit : le ministère des sports, celui de l’intérieur ? La FFF, la LFP ? » Il existe aujourd’hui trois voies de prononcer une interdiction de stade : une décision administrative du préfet, une décision du tribunal, ou du club lui-même en bloquant sa billetterie. « Rien que cet exemple prouve tout le méli-mélo entourant la gestion des supporteurs. »
Pour beaucoup, l’Angleterre, qui a éradiqué le hooliganisme dans les années 1990, reste la référence. Le pays avait mis en place une politique cohérente, créant de nouveaux délits et appliquant une tolérance zéro au niveau individuel, tout en supprimant certaines contraintes collectives, notamment les grillages autour du terrain, mais aussi en reprenant le contrôle de certaines tribunes gérées en autonomie par des groupes de supporteurs. La décision était alors « venue d’en haut », rappelle Nicolas Hourcade. Une nécessité, selon lui, pour définir un cap et assurer une prévention efficace. »
- Sujets : 12
- Réponses : 1816
- Messages : 1828
alessandro3112 octobre 2022 at 14 h 11 min #23284Pour tenter de vous (nous) remonter le moral un petit retour en arrière avec l’édito du jour de Poteaux carrés. Pour garder l’espoir, puisque c’est tout ce qu’il nous reste…
» Lors de notre dernière descente, celle que les moins de 20 ans ont la joie de de ne pas avoir connue, nous nous étions déplacés à Beauvais lors de la 11ème journée. C’était un 5 octobre. Vous me voyez venir, non ? Et un, et deux, et trois zéro ! Les champs de betterave, les chants désespérés, Jean-Pascal Yao en défense centrale, Alain Michel à la barre. L’automne bien installé, et l’hiver, le long, le glacial, qui nous attend.
Le privilège de mon âge, c’est celui des vieux cons qui croient avoir tout vu, tout vécu, et qui n’ont pas toujours tort. Comment oses-tu parler d’amour toi qui n’as pas connu Lola Rastaquouère ? Comment oses-tu parler de supplice toi qui n’as pas connu le Stade Pierre-Brisson en octobre 2021 ?
Toi, jeune supporter des Verts, qui as connu 2013, aimé Aubame, vénéré Dieu, et savouré Galette, toi qui, confiant, insouciant, à chaque retour du printemps as chanté Saint-Etienne, Coupe d’Europe !, toi qui, depuis trois ans, subis ce déclassement violent et ne passes pas un match sans insulter la terre entière, viens t’asseoir à côté du vieux mastre. On va comparer nos misères.
Alors oui, avec nos 2 victoires en 11 journées, nos 8 points plombés par les sanctions, c’est vrai que ce début de saison sent vraiment Beauvais, dont nous revînmes ce vendredi soir le moral lesté de cette honteuse défaite, et de ce pathétique bilan d’une victoire, six nuls et quatre défaites, soit 9 points, sans pénalité. Oui, jeune fou, à l’époque on n’enlevait pas de points. Pourtant, je pourrais te raconter, comment se comportèrent quelques mois auparavant, ceux qui avaient envahi le terrain à l’issue du triste Sainté-Guingamp scellant notre descente. Dans ce club gonflé de passion, relégation rime toujours avec traumatisme et chaos.
Pire encore, notre capacité à continuer à sombrer après l’humiliation d’une descente est épatante. Je pourrais, pauvre candide, pour achever de t’en convaincre, te raconter 1984 ou 1996, mais je le sais bien, tu n’as plus l’âge de redemander des histoires pour t’endormir.
Toi tu veux te réveiller, sortir de ce cauchemar total. Alors, revenons à 2022, et à cette éternelle question qui se pose au supporter meurtri, choisir entre l’abattement et l’espoir, entre le renoncement et le combat, entre la télé éteinte et la fidélité à Geoffroy.
Certes, ça pourrait sentir un peu Beauvais, mais franchement, moi qui suis à Lapointe question comparaisons, je peux t’assurer que sous les tapis d’avanies, il y a des champs de framboise à savourer.
Pour peu que notre adjudant, qui lui, en a beaucoup, des idées, comprenne que des plus jeunes aux plus âgés, on peut presque tout changer, arrête de faire le Sow et décide enfin de faire Giraudon de son défenseur central à la science, histoire qu’elle perce les mystères de la passivité, alors y aura davantage d’avantages.
Pour peu aussi bien entendu que les mamelles du destin ne se détournent plus de nous. Je dis destin, c’est un peu court jeune homme. On pourrait dire bien des choses encore : poteaux, arbitrage, fébrilité, pieds carrés … La liste est longue. Avanies toujours. Avanies encore.
Alors à ces conditions, ça pourrait ne plus sentir Beauvais. Bien sûr on n’ose plus rêver aux conquêtes de l’hiver et aux sacres du printemps, on se force à bannir de nos songes les Châteauroux d’antan. On n’aspire pas à marcher sur la D2, non. Seulement à ne plus piétiner, sortir de la zone qui rend les nuits courtes et les jours pâles. Jouir sans entrave à la vue d’une équipe qui joue, d’une équipe qui, enfin, et à la fois, malmène (dans le jeu) et mène (à la marque).
Retour à octobre 2001. L’amer Michel ne reverra plus Geoffroy. Anto débarque. Pour une première crispée et désolée dans le Chaudron face au Havre (0-1). La montée, si belle fut elle ne sera décrochée que deux ans et demi plus tard.
Voilà ce que nous dit l’histoire, la nôtre, la tienne, car tu dois l’apprendre, à défaut de l’avoir vécue : il faut tout à la fois rester passionné, mais devenir patient. Si la douleur est vive et s’apparente à une torture sans fin, il n’est plus l’heure d’y répondre par la colère, sinon ciblée à destination des deux clowns.
Pour le reste, il faut tendre l’oreille, et écouter cette voix, lointaine, imperceptible surtout ces maudits lundis soirs où tout pousse à tout envoyer balader. Cette petite voix qui nous dit qu’avec Lolo, avec Dieu, qui ont trop prouvé leur valeur en ces lieux pour qu’on ne leur accorde pas une confiance absolue et sans condition, avec un esprit sain, des idées, du travail et du talent, et au diable les clowns, un jour, on y regoûtera aux lendemains qui chantent. »
- Sujets : 12
- Réponses : 1816
- Messages : 1828
alessandro3110 octobre 2022 at 11 h 23 min #23259Il va falloir que je me penche sur le sujet qui me semble intéressant. Mais pas trop le temps en ce moment.
-
|