• patavo 26
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    patavo 26
    20 septembre 2022 at 12 h 01 min #23113

    Suite aux incidents de Sainté – Auxerre, on apprend çà : https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/une-trentaine-d-ultras-de-l-asse-interpelles-pour-les-violences-apres-le-match-de-barrage-contre-1663570997

    30 arrestations, puis 3 ont été relachés.
    On attend les condamnations qui vont suivre.

    Sortir cette info « juste » avant le retour des supporters au stade… Etait-ce prémédité ?

    ever19green58
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    ever19green58
    20 septembre 2022 at 20 h 23 min #23117

    je ne rajoute pas d’huile sur le feu mais pour majorité nous avons tous condamné ces actions ! je pense que les responsables doivent rendre des comptes et je dis aussi qu’on a trop laissé faire ces soi-disant supporters ! les Ultras pèsent trop lourd dans les clubs , on les a rendu un peu trop puissants à mon goût …. on paie aujourd’hui la note de cette funeste soirée alors je ne pleurerai pas sur leur sort ! je souhaite juste qu’une prise de conscience se fasse et qu’on ne (re)voit plus ces images ! il y a longtemps que  » je milite  » pour qu’on retrouve des stades et un GG disons apaisé et retrouver une ferveur qui n’existe que par le nom ….

    langevert
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    langevert
    20 septembre 2022 at 21 h 31 min #23119

    tout à fait d’accord avec toi !

    patavo 26
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    patavo 26
    22 septembre 2022 at 9 h 46 min #23133

    Plusieurs choses différentes dans ton commentaire :

    je ne rajoute pas d’huile sur le feu mais pour majorité nous avons tous condamné ces actions ! je pense que les responsables doivent rendre des comptes

    On est d’accord, le jet de projectiles est condamnable et doit être condamné. Seulement les personnes incriminées, pas tout le stade ou même une tribune.

    et je dis aussi qu’on a trop laissé faire ces soi-disant supporters ! les Ultras pèsent trop lourd dans les clubs , on les a rendu un peu trop puissants à mon goût …. on paie aujourd’hui la note de cette funeste soirée alors je ne pleurerai pas sur leur sort !

    Ils ne sont pas « soit-disant ». Ce sont des être humains, des supporters, avec leurs bons et leurs mauvais côté. On ne peut pas qualifier les gens de « pseudo supporters » quand ça ne nous arrange pas.
    Qui les as rendu trop puissants ?
    Ok avec toi, certains vont manger des IDS et tant pis pour eux.

    je souhaite juste qu’une prise de conscience se fasse et qu’on ne (re)voit plus ces images ! il y a longtemps que » je milite » pour qu’on retrouve des stades et un GG disons apaisé et retrouver une ferveur qui n’existe que par le nom ….

    Tu trouves vraiment que GG n’est pas un stade apaisé ?

    ever19green58
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    ever19green58
    22 septembre 2022 at 20 h 36 min #23141

    pas de souci je respecte les gens en tant qu’être humain quels qu’ils soient ! je ne cautionne pas ses  » pseudos  » quand ça pourrait m’arranger mais je ne vois pas de quelle façon !
    Quant à GG ça fait longtemps que je trouve qu’il a perdu son identité , j’ai beaucoup de mal à m’y retrouver ….je sais trop ben que les gens changent , que les méthodes bougent , que le football de papa a changé mais franchement j’ai du mal , beaucoup de mal !
    alors loin de moi de vouloir mettre le bin’s mais je crois bien qu’en devenant  » vieux  » je change aussi et je maigris …. non le m’aigris !

    alessandro31
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    alessandro31
    1 octobre 2022 at 18 h 27 min #23212

    Le club n’appartient pas aux Ultras. Malheureusement certains le pensent. Le ménage à été fait au sein de l’équipe pro, j’attends qu’il soit fait aussi en tribunes.

    ever19green58
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    ever19green58
    4 octobre 2022 at 18 h 09 min #23222

    ah oui ça c’est bon !

    tient du reste les MF mijotaient encore quelque chose ce week-end ?

    patavo 26
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    patavo 26
    6 octobre 2022 at 10 h 52 min #23232

    Pourquoi tu demandes ça Evergreen ?

    ever19green58
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    ever19green58
    6 octobre 2022 at 13 h 47 min #23240

    tout simplement parce qu’on ne les a pas laisser entrer avec le matériel et que la sécurité avait pressenti quelque chose ! c’est juste une question pour savoir si de là-bas il y avait eu vent de quelque chose …….

    patavo 26
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    patavo 26
    8 octobre 2022 at 12 h 30 min #23252

    Réunion classique avec le Club, les MF, la Pref avec des recommandations à suivre, notamment amener le matos, tifos, drapeaux, sono…en amont. Ce qui a été fait, au moins 1h avant.
    Mais, au moment du cortège, le groupe arrive avec 2 tambours supplémentaires et demande à rentrer avec.
    Réponse de la sécu : non !

    ever19green58
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    ever19green58
    10 octobre 2022 at 13 h 48 min #23261

    voilà la réponse donc …..

    alessandro31
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    alessandro31
    12 octobre 2022 at 15 h 06 min #23285

    Un article paru dans La Croix du jour :

    « Le retour de l’épineuse question de la violence dans les stades

    Après le fiasco de la finale de la Ligue des champions au Stade de France, le criminologue Alain Bauer a été chargé par la Ligue de football professionnel d’un rapport sur les débordements de supporteurs dans les stades. Ses premières préconisations sont déjà critiquées par les intéressés.

    C’est l’histoire d’un dialogue de sourds. Chargé en juin dernier par la Ligue de football professionnel (LFP) d’établir un rapport sur les violences entre supporteurs, le criminologue et universitaire Alain Bauer voit sa mission contestée. Celui qui a présenté fin septembre les premières préconisations du rapport, lors d’une conférence de presse, expliquait vouloir « rétablir un dialogue avec les supporteurs ». « Il s’agit davantage de contrats passés avec les fans, en bonne intelligence », avait assuré le criminologue.

    Pourtant, Ronan Evain, directeur exécutif de l’association Football Supporters Europe, affirme ne pas avoir été contacté par le médiatique spécialiste. « Sauf si vous considérez qu’un message sur LinkedIn, envoyé la veille des premières fuites du rapport, est un réel contact. Nous avons constaté, et c’est regrettable, que nous n’étions pas dans la boucle. » S’il dit avoir eu une invitation de la part de la Ligue, Pierre Barthélemy, avocat de l’Association nationale des supporters, explique que cette dernière a invité la commission chargée de l’enquête à se tourner vers l’Instance nationale du supportérisme.

    Une demande restée lettre morte, selon l’avocat. « Cela me fait d’ailleurs rire quand j’entends l’expression “rétablir le dialogue”, car le dialogue existe depuis des années entre les supporteurs, les clubs et la Ligue », estime-t-il. Contacté, Alain Bauer se dit disposé, d’ici à la remise de son rapport définitif vers la fin octobre, à « continuer ce dialogue, même avec ceux qui l’ont toujours refusé, par idéologie ou par procès d’intention ».

    Et pour cause, un grand nombre d’incidents, la saison dernière, ont contribué à faire de ce sujet une priorité pour la LFP. Exemple parmi tant d’autres : en novembre 2021, Dimitri Payet, joueur de l’Olympique de Marseille, avait été touché par une bouteille d’eau lancée depuis les tribunes par un supporteur lyonnais. Ce dernier, rapidement identifié, avait été appréhendé, jugé en comparution immédiate et condamné à une peine de six mois de prison avec sursis et cinq ans d’interdiction de stade.

    Un épisode « mal géré » pour Ronan Evain, car si la punition individuelle a été « adaptée », elle ne devait pas, selon lui, s’additionner à une punition collective à l’égard du club lyonnais. Un huis clos total avait été prononcé à l’encontre du Groupama Stadium, en plus d’une menace de retrait de points au classement du championnat. « Était-ce nécessaire de punir collectivement alors qu’individuellement cela avait été traité, rapidement et efficacement ? », s’interroge le dirigeant associatif. « Il faut sortir de la sanction collective. Nous sommes contre la double peine », répond justement Alain Bauer. Avant de nuancer : « Il faut la conserver tout de même comme argument ultime. »

    Parmi les préconisations présentées en amont de la publication du rapport, une proposition sur la billetterie fait parler d’elle : la mise en place d’une carte de supporteur pour accéder aux stades. « Cela peut prendre la forme d’un mécanisme de certification du détenteur de billet », déjà utilisé à l’occasion d’un concert au Stade de France du chanteur Ed Sheeran, rappelle Alain Bauer. Une idée qui fait bondir Ronan Evain : « Ils l’ont testée en Pologne ou au Portugal et l’ont abandonnée en quelques mois. Aujourd’hui, elle est présente dans des pays comme la Turquie et la Russie, ça laisse songeur. »

    Outre la supposée atteinte à l’intégrité et à la vie privée des supporteurs, réfutée par Alain Bauer, pour qui il s’agit d’une pièce d’identité classique, Ronan Evain alerte sur un effet « dévastateur » pour la fréquentation des stades : « Le premier public à fuir ce genre de procédure n’est pas le supporteur ultra mais le supporteur occasionnel. Celui qui s’apprêtait à se rendre au stade au dernier moment et profiter des derniers billets en vente sera freiné par un tel dispositif. »

    Un argument là aussi balayé par Alain Bauer : « Aujourd’hui, vous avez des applications pour tout ! Certaines permettront de prendre un billet en trois minutes, ce n’est pas un contrôle nominatif qui freinera le supporteur. » Le billet nominatif suscite également des doutes : « Un tel dispositif nécessite un recrutement massif de stadiers ou de policiers, qui semble inconcevable », prévient Ronan Evain. « Imaginez un match au Parc des Princes, avec en moyenne 47 000 personnes dont il faut contrôler l’identité, en une heure et demie. C’est inimaginable. » Un avis appuyé par Pierre Barthélemy : « Pour un match du PSG, vous pouvez avoir jusqu’à 10 000 touristes. Avec ce procédé, on ne rendra pas le stade attractif. »

    Les deux camps se renvoient la balle, tout en prônant le dialogue. Alain Bauer dit vouloir lutter contre un « a priori général voyant ce rapport comme quelque chose de punitif », quand les associations de supporteurs concèdent ne pas détenir de solution miracle.

    De son côté, Pierre Barthélemy tient à rappeler des faits : « En France, chaque année, vous avez entre 600 et 800 problèmes liés aux supporteurs, quand 8 à 12 millions de gens se rendent dans les stades. Et les faits de violence représentent 30 % de ces problèmes. Ce n’est pas en établissant des rapports consensuels où l’on n’apprend rien que cela fera avancer les choses. Les associations de supporteurs continuent de dialoguer, mais c’est à la police et à la justice d’agir sur les comportements délictueux. Ce ne sera jamais à 30 000 personnes de payer pour le comportement de deux ou trois. »

    « En France, il manque une vraie politique de gestion des supporteurs, tranche le sociologue Nicolas Hourcade, spécialiste du supportérisme en football. On ne sait jamais qui agit : le ministère des sports, celui de l’intérieur ? La FFF, la LFP ? » Il existe aujourd’hui trois voies de prononcer une interdiction de stade : une décision administrative du préfet, une décision du tribunal, ou du club lui-même en bloquant sa billetterie. « Rien que cet exemple prouve tout le méli-mélo entourant la gestion des supporteurs. »

    Pour beaucoup, l’Angleterre, qui a éradiqué le hooliganisme dans les années 1990, reste la référence. Le pays avait mis en place une politique cohérente, créant de nouveaux délits et appliquant une tolérance zéro au niveau individuel, tout en supprimant certaines contraintes collectives, notamment les grillages autour du terrain, mais aussi en reprenant le contrôle de certaines tribunes gérées en autonomie par des groupes de supporteurs. La décision était alors « venue d’en haut », rappelle Nicolas Hourcade. Une nécessité, selon lui, pour définir un cap et assurer une prévention efficace. »

    alessandro31
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    alessandro31
    12 octobre 2022 at 15 h 16 min #23286

    La suite, entretien :

    « La mise en place d’une carte de supporteur est une aberration »

    Louis Historien, spécialiste du supportérisme radical L’auteur du livre Ultras, les autres protagonistes du football (1), revient sur la situation du hooliganisme en France, alors que la politique de gestion des supporteurs a été plusieurs fois mise à l’épreuve récemment.

     » À quel point la culture du hooliganisme vous semble-t-elle enracinée en France ?

    La culture du hooliganisme est active en France depuis quatre décennies. Cependant, il faut faire une distinction entre des hooligans (des supporteurs radicaux qui cherchent l’affrontement avec leurs homologues) et des actes déviants de différentes natures (fumigènes, intrusion sur l’aire de jeu, voire rixes) qui ne sont pas le fait de hooligans à proprement parler mais plutôt d’ultras. Ces derniers se distinguent des hooligans, car la violence n’est pas au centre de leurs pratiques, ils sont là pour soutenir et défendre activement leur club mais sont parfois impliqués dans des troubles. Enfin, par rapport à l’Allemagne, aux Pays-Bas, voire à l’Angleterre, la France compte moins de hooligans.

    Néanmoins, malgré un nombre assez faible, une nouvelle génération de hooligans est active et a adopté de nouvelles méthodes. Ils s’inspirent désormais de leurs homologues d’Europe de l’Est, qui ont transformé le hooliganisme à partir du début du XXIe siècle. Pour éviter les forces de l’ordre, ils se confrontent le plus souvent loin des stades, lors de rendez-vous où le nombre de combattants est déterminé. Ce sont des adeptes de sports de combat qui s’entraînent et se mesurent ensuite lors de ces affrontements. Les incidents causés par les hooligans russes lors de l’Euro 2016 ont impulsé une nouvelle dynamique à ces méthodes.

    Avec le rapport d’Alain Bauer sur les confrontations entre supporteurs, la Ligue de football professionnel (LFP) a-t-elle selon vous pris enfin à bras-le-corps la question de la violence ?

    C’est une solution de façade. Ce monsieur n’a aucune connaissance en la matière alors qu’il existe des experts et des structures comme l’Instance nationale du supportérisme, ainsi que le rapport parlementaire de la mission d’information commune sur le régime des interdictions de stades et le supportérisme de mai 2020, coordonné par les députés Marie-George Buffet et Sacha Houlié. Ce travail de qualité analyse les échecs de la politique du tout répressif et suggère des préconisations pertinentes.

    Dans le rapport d’Alain Bauer, les idées d’instaurer une carte de supporteur ou une billetterie nominative sont des aberrations qui ne fonctionnent pas pour lutter contre la violence, comme le montre l’exemple italien, où existent depuis plus de dix ans de telles pratiques. Car le problème n’est pas d’identifier chaque spectateur d’un stade, une perte de temps, mais bien les fauteurs de troubles et les hooligans. La difficulté est que ces individus ne sont pas toujours présents dans les stades et mènent la plupart de leurs actions violentes à l’extérieur des enceintes. Enfin, il faut souligner la mauvaise gestion des foules sportives et les erreurs commises par les pouvoirs publics et les

    clubs sportifs lors des nombreux incidents la saison passée.

    L’événement dramatique qui a eu lieu en Indonésie le 1er octobre dernier, entraînant la mort de 131 personnes, pourrait-il arriver en France ?

    Il serait absurde de comparer les stades en Indonésie et en France. La police indonésienne ne dispose pas de réelles formations pour encadrer les foules sportives et ramener le calme. Nous l’avons vu sur les images du stade de Kanjuruhan, où les virages nord et sud sont submergés par les gaz lacrymogènes tirés par les services de sécurité. De plus, les conditions d’évacuation des foules ne sont pas prévues, avec des escaliers étroits et des portes bien trop petites. Enfin, l’enceinte indonésienne était en surcapacité, avec au moins 5 000 spectateurs de trop dans les gradins. Cependant, l’organisation catastrophique de la finale de la Ligue des champions à Paris le 28 mai doit nous faire réfléchir. Ce jour-là, des supporteurs de Liverpool auraient pu mourir dans le goulet d’étranglement mis en place au niveau de la vérification des billets. Heureusement, leur calme dans une situation chaotique a permis d’éviter le pire. »

    (1) Éditions Mare et Martin, 2017.

     

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